Originaire de France, Marie-Claude détient une license de Lettres de la faculté de Bordeaux et un diplôme de formation pédagogique du collège de formation des maîtres de Glasgow, Écosse. Elle s’installe à Vancouver en 1968.

Elle occupe des postes d’enseignante et de direction d’école à Vancouver (1970- 1995). Elle occupe ensuite des postes de direction d’école au sein du Conseil Scolaire Francophone de la Colombie Britannique (École André Piolat, École des Voyageurs, École Anne Hébert).

Retraitée depuis 2009, Marie-Claude est active dans la communauté anglophone. Elle est secrétaire de l’association de sa communauté (False Creek South Neighbourhood Association) et est membre du comité responsable de négocier le renouvellement des baux des immeubles de FalseCreek. Elle souhaite maintenant se ré-engager dans la promotion de l’éducation en français en Colombie Britannique. Elle devient membre du Conseil d’administration de la Fondation en 2018.

Être membre du CA de la Fondation, qu’est-ce que ça signifie pour toi ?

Quand j'ai pris ma retraite comme direction d'école au CSF, beaucoup de mes liens avec le monde de l'éducation francophone se sont rompus. Devenir membre du Conseil d'administration de la Fondation m'a permis d'en tisser de nouveaux . 

As-tu un souvenir marquant à partager avec nous ? 

C'est au CA que j'ai retrouvé deux anciennes connaissances: la mère d'une camarade d'école de ma fille ainsi qu'une collègue avec qui j'avais travaillé au moment de la création du CSF.  Deux belles retrouvailles !   

Si tu étais un mot ou une expression français.e, lequel.le serais-tu?

Petit à petit, l'oiseau fait son nid.  

Je crois que le développement de l'identité francophone de nos jeunes en milieu minoritaire se crée petit à petit,  de la maternelle à la 12e année. 

As-tu un talent caché ?

Peut-être pas un talent, mais une activité toute nouvelle pour moi lorsque j'ai pris ma retraite: l'aquarelle. J'adore peindre les oiseaux, les fleurs et les paysages de la côte Ouest.

Quel est ton rêve pour la francophonie de la Colombie-Britannique ?

D'un point de vue très personnel, le succès de nos écoles francophones se révèlera lorsque nos élèves choisiront, quand le temps viendra, d'inscrire leurs enfants dans une école francophone.

Propos recueillis en novembre 2024 par Vanessa Groult, directrice générale de la Fondation.